QDF #1 – De l’utilité d’une banque d’affaires pour une petite pousse.

Quel est l’intérêt de se faire accompagner ? Un conseil ça coûte cher mais à quoi ça sert ? Au moment de lever des fonds, d’effectuer une croissance externe ou de céder, beaucoup d’entrepreneurs se posent la question de l’utilité et du rôle que peut jouer un banquier d’affaires dans leur opération. Pour cette première newsletter, on a choisi de vous parler de notre métier de banque d’affaires pour les sociétés à taille humaine.

Voilà : https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_d%27affaires

Sinon, on va faire sans langue de bois

1] Dis Further, qu’est-ce qu’une banque d’affaires ?

Les banques d’affaires sont des conseils financiers spécialisés dans le financement privé d’entreprise et sa stratégie financière. Elles répondent à 4 grandes problématiques que tout dirigeant et/ou actionnaire vit au quotidien, peu importe son type d’entreprise :

1. Valeur : Combien vaut mon projet ?

2. Réseau & mise en relation : Qui est intéressé par mon projet et comment le contacter ?

3. Tactique : Comment optimiser la valeur de mon projet ?

4. Continuité : Quelle structuration financière et stratégie de développement choisir pour assurer que mon projet puisse être pérenne ?

Sources: Further Finance

Dans les premières années de la vie d’une startup ou d’une PME, la banque d’affaires va généralement conseiller ces sociétés dans des opérations d’apport en fonds privés auprès de Business Angels, de fonds de Venture Capital ou de partenaires stratégiques. Plus tard, elle aidera à déterminer et animer les politiques de croissance externe de ses clients. Et puisque toutes les belles histoires ont une fin, elle sera présente pour maximiser les conditions de sortie des actionnaires et des dirigeants.

Règle d’or 1 : une banque d’affaires conseille à tous les âges de vie de la société.

2] Quand faire appel à nous ?

À tous moments. Vraiment.

Vous souhaitez préparer le long-terme, envisager une sortie à 5-7 ans ?

Oui, nous sommes là.

Vous avez un mur de cash dans 2 mois ? Vous vous êtes déjà entendus sur des termes de vente avec un acheteur mais vous n’êtes pas satisfaits ? Vous avez 5 jours pour répondre à une lettre d’intention ?

Re-oui, pas de panique, nous sommes là.

Vous ne savez pas combien vaut votre société ? Est-ce que vous aurez assez d’argent si vous la vendez pour acheter ce magnifique trois-pièces bord de mer ?

Nous sommes encore là.

Après (assez logiquement), plus vous tardez à nous appeler, plus ce sera compliqué de mettre votre projet dans les meilleures dispositions. La préparation est clé dans toute opération.

« Lorsque le tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles »

Lequel des deux a écrit ça ?

Règle d’or 2 : une banque d’affaires intervient en vue d’une transaction. Point

3] Un banquier d’affaires ? Je n’en ai pas les moyens.

Disons-le, une banque d’affaires, ça peut coûter (très) cher sur le papier vu les sommes en jeu. Et ça en rebute beaucoup d’entre vous (au début du moins).

Le modèle de rémunération des banques est assez standardisé : des honoraires fixes ou retainers pour la préparation de la transaction et des honoraires variables ou success fees sur le montant des fonds levés, déterminé selon la taille de la transaction. Ce modèle permet d’aligner l’intérêt client avec le nôtre.

NB : Certaines banques proposent pour les plus jeunes pousses d’être « rémunérées » en % d’actionnariat plutôt qu’en honoraires. Rendez-vous dans un post ultérieur où nous vous expliquerons pourquoi nous sommes farouchement contre.

La banque d’affaires apporte tout son ingénierie financière, son savoir-faire, son carnet d’adresses et ses informations (confidentielles la plupart du temps) pour mener à bien une transaction. C’est la qualité de son travail qui va faire que vous vendrez 2m€ de plus votre société ou que vous gagnerez 5% de dilution en moins sur ce tour de levée. Sa rémunération est en phase avec :

  • le gain que vous pouvez espérer sur la transaction ;
  • son intelligence de situation : il y a un temps pour tout même pour votre transaction, le fameux momentum (est-ce que les investisseurs sont au rendez-vous ? est-ce que le vendeur est opportuniste ou désireux de céder ?) ;
  • son intelligence économique (est-ce que mes concurrents sont en train de mener une opération ? est-ce que mon projet est viable face à mes pairs ?) ;
  • le temps qu’elle va passer sur des process souvent extrêmement longs (6-18 mois) et que vous passerez à vous concentrer sur vos ventes, votre R&D ou votre développement ;
  • le taux d’échec possible pour des raisons qu’elle ne maîtrise pas forcément (abandon du projet ? changement d’équipe dirigeante ? manque de moyens financiers ? COVID-20/21/22 ?)
  • sa notoriété et la qualité de son équipe.

Chez Further, nous avons fait le choix de la transparence jusqu’à afficher nos tarifs sur notre site internet (https://www.further-finance.com/)

Règle d’or 3 : une banque d’affaires gagne sa vie si elle vous aide à gagner la votre.

On vous donne rendez-vous dans deux semaines pour découvrir les trois autres règles d’or.

Pour plus d’informations n’hésitez pas à me contacter par email – gabriel@further-finance.com.